HISTOIRE DE CELUI A QUI ALLAH EXALTÉ A PARLÉ DIRECTEMENT
14. Les châtiments sur Pharaon et son peuple et les miracles de Moussa, Paix sur lui
Pharaon était furieux par cette défaite publique. Tout son royaume avait été bâti sur l’oppression de son peuple, dont il gardait le cœur et l’esprit captifs grâce à ses magiciens. Toute l’Égypte, des ministres aux magiciens jusqu’aux esclaves et serviteurs, craignait la puissance et la colère de Pharaon. Et Moussa, paix sur lui, venait de mettre à jour une faiblesse, chez cet homme. Pharaon craignait que son royaume ne soit sur le point de s’effondrer. Les agents de Pharaon se mirent à faire circuler toutes sortes de rumeurs. Ils racontèrent que Moussa, paix sur lui, s’était entendu avec les magiciens pour que ceux-ci le laissent gagner.
Pharaon décida ensuite de tenir de nombreuses réunions au sein de son palais, entourés de ses conseillers et de son ministre Haman, afin de décider de quelle attitude adopter vis-à-vis de Moussa, paix sur lui, et de son peuple. Ce dernier lui conseilla alors de mettre à mort les fils d'Israël, et de n'épargner que leurs épouses, afin de se les approprier.
« Puis, quand il leur eut apporté la vérité venant de Nous ils dirent : “Tuez les fils de ceux qui ont cru avec lui, et laissez leurs femmes”. Et les ruses des mécréants ne vont qu'en pure perte. » (Sourate 40, verset 25).
Plus tard et une fois cet ordre rendu effectif par le Pharaon, les Israélites vinrent trouver
Moussa, paix sur lui, afin de lui faire part de leurs difficultés. Il leur suggéra de prendre patience, car leur délivrance ne saurait tarder à venir. Cela nous rappelle l’histoire du Prophète Mouhammad, paix et salue sur lui, quand les mécréants de la Mecque torturaient et tuaient les croyants et Mouhammad, paix et salue sur lui, leur demandaient la patience, puis envoyèrent certains en Abyssinie.
Moussa, paix sur lui, afin de lui faire part de leurs difficultés. Il leur suggéra de prendre patience, car leur délivrance ne saurait tarder à venir. Cela nous rappelle l’histoire du Prophète Mouhammad, paix et salue sur lui, quand les mécréants de la Mecque torturaient et tuaient les croyants et Mouhammad, paix et salue sur lui, leur demandaient la patience, puis envoyèrent certains en Abyssinie.
« Ils dirent : “Nous avons été persécutés avant que tu ne viennes à nous, et après ton arrivée.” Il dit : “Il se peut que votre Seigneur détruise votre ennemi et vous donne la lieutenance sur terre, et Il verra ensuite comment vous agirez”. » (Sourate 7, verset 129)
Moussa, paix sur lui, ne trouvait pas de solution face à ces épreuves que subit son peuple. Dieu exalté lui envoya alors une aide providentielle, par l'entremise de châtiments d'intensités gradués à destination du Pharaon et de son peuple. Dieu ordonna à Moussa, paix sur lui, d’avertir Pharaon que lui et son peuple allaient subir un sévère châtiment si les enfants d’Israël n’étaient pas libérés ; que si la torture, l’oppression et le harcèlement ne cessaient pas, la colère de Dieu descendrait sur eux. Pour toute réponse, Pharaon ordonna un grand rassemblement réunissant les Égyptiens et les enfants d’Israël. Devant eux, il leur dit qu’il était leur Seigneur et que Moïse n’était rien d’autre qu’un esclave sans pouvoir aucun. Les gens décidèrent en majorité de croire et d’obéir à Pharaon. C’est alors que les signes de la colère de Dieu commencèrent à se manifester.
L’Égypte fut d’abord affligée d’une grave sècheresse. Même les vallées du Nil, toujours vertes et luxuriantes, se mirent à se dessécher. Il n’y eut aucune récolte et le peuple s’en ressentit, mais Pharaon demeura arrogant. Dieu exalté leur envoya alors un énorme déluge, qui dévasta le pays. Les gens, y compris les ministres de Pharaon, firent appel à Moussa, paix sur lui.
« Ô Moïse ! Invoque pour nous ton Seigneur en vertu de l’engagement qui te lie à Lui ! Si tu éloignes de nous le fléau, nous croirons certainement en toi et laisserons partir les enfants d’Israël avec toi. » (Sourate 7, verset 134)
La terre se calma et les champs furent à nouveau cultivables, mais les enfants d’Israël demeuraient toujours opprimés. Dieu exalté envoya alors sur l’Égypte des nuées de sauterelles qui dévorèrent tous les champs prêts à être récoltés. De nouveau, des gens se précipitèrent vers Moussa, paix sur lui, pour implorer son aide. Dieu exalté fit disparaître les sauterelles, mais le sort des enfants d’Israël ne changea pas. Alors Il infesta de poux le peuple égyptien et fit suivre ce châtiment d’une invasion de grenouilles, qui terrorisèrent les gens jusque dans leurs maisons et dans leurs lits. Chaque fois qu’un châtiment de Dieu exalté s’abattait sur eux, les gens imploraient Moussa, paix sur lui, de demander de l’aide à son Seigneur. Chaque fois, ils promirent de libérer les enfants d’Israël et chaque fois, ils manquèrent à leur promesse.
Puis, le dernier signe de la colère de Dieu apparut : l’eau du Nil se transforma en sang. Pour les enfants d’Israël, elle demeura pure et claire, mais pour tous les autres, elle apparaissait comme du sang rouge et épais. Mais même après cette série de fléaux, les enfants d’Israël étaient toujours aussi opprimés.
« Nous avons alors éprouvé le peuple de Pharaon par des années de famine et par une diminution de récoltes afin qu’il se rappelle. Et lorsqu’un bien leur parvenait, ils disaient : « Cela nous est dû. » Mais si un mal les frappait, ils l’attribuaient à des auspices funestes qu’ils associaient à Moïse et à ceux qui étaient avec lui. En vérité, ce qui leur arrivait ne provenait que de Dieu; mais la plupart d’entre eux ne comprenaient pas! Et ils disaient : « Quel que soit le signe que tu nous apportes pour nous ensorceler, nous ne croirons pas en toi. » Alors Nous leur avons envoyé l’inondation, les sauterelles, les poux, les grenouilles et le sang – toute une succession de signes explicites. Mais c’étaient des criminels empreints d’arrogance. Et quand le fléau les frappa, ils s’écrièrent : « Ô Moïse ! Invoque pour nous ton Seigneur en vertu de l’engagement qui te lie à Lui ! Si tu éloignes de nous le fléau, nous croirons certainement en toi et laisserons partir les enfants d’Israël avec toi. » Mais lorsque Nous eûmes éloigné d’eux le fléau jusqu’au terme fixé qu’ils devaient atteindre, ils violèrent leur engagement. Alors Nous les rétribuâmes en conséquence : Nous les noyâmes dans la mer pour avoir rejeté Nos révélations et n’y avoir point prêté attention. » (Sourate 7, versets 130-136)
15. Décision de tuer Moussa, Paix sur lui, et déclaration d’un jeune dans la cour de Pharaon
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