HISTOIRE DU PROPHÈTE MOUSSA 4ème PARTIE

4. Moussa, Paix sur lui, dans le palais du Pharaon 


La mère de Moussa, paix sur lui, plaça alors son fils dans une corbeille, et elle le déposa sur les rives du Nil. Par précaution, la pauvre mère recommanda à sa fille de le suivre de loin, d’avancer doucement à travers les roseaux pour suivre le parcours du panier emportant son frère. Le panier et son précieux chargement descendit le cours du Nil, passant inaperçu devant des maisons, des bateaux et des gens, et s’arrêta net devant le palais de Pharaon. Alors qu’un habitant du palais retirait le panier de l’eau, la sœur de Moussa, paix sur lui, observait la scène, la peur au ventre. La nouvelle dut être cruelle pour sa mère, mais les évènements qui suivirent démontrèrent sans l’ombre d’un doute que la promesse de Dieu se réalise toujours.
Moïse fut amené chez Assiya, l’épouse de Pharaon. Contrairement à son arrogant mari, elle était une femme très pieuse et pleine de compassion. Dieu ouvrit son cœur et lorsqu’elle regarda le bébé qui reposait dans le panier, elle ressentit immédiatement de l’amour pour lui. Elle et son mari avaient jusque-là été incapables de concevoir un enfant et ce bébé venait éveiller en elle son instinct maternel. Elle le serra contre son cœur et demanda à son mari de l’accepter au sein de leur famille.
Probablement à cœur défendant, Pharaon accepta l’enfant, qui faisait partie du plan de Dieu exalté pour assurer la chute de la maison royale. Loin de l’abandonner, Dieu exalté fit de Moussa, paix sur lui, un fils royal d’Égypte, lui apportant le meilleur soutien de tout le pays. Assiya et Pharaon avaient maintenant un fils, qui se retrouvait protégé par Pharaon même qui aurait voulu sa mort, s’il avait su.
« C’est ainsi que la famille de Pharaon recueillit (cet enfant) qui, plus tard, allait devenir pour eux un ennemi et une source d’affliction. Certes, Pharaon, Haman et leurs troupes étaient d’impénitents pécheurs. La femme de Pharaon dit : « (Cet enfant) sera une consolation pour moi et pour toi. Ne le tue pas; il pourrait nous être utile ou peut-être le prendrons-nous pour fils. » Ils ne pressentaient rien [de ce qui allait advenir]. » (Sourate 28, versets 8 et 9)
5. Moussa, Paix sur lui, revient à sa mère...

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