HISTOIRE DU PROPHETE MOUSSA (SAW)

8. Moussa, Paix sur lui, à Madyan et son mariage

Moussa, paix sur lui, ayant traversé un grand désert durant plusieurs jours était arrivé à un point d’eau où il a pu s’abreuver, puis il a aidé gratuitement avec une bonne volonté deux filles inconnues à lui sans réclamer aucun prix, ni aucune valeur alors qu’il n’avait rien. Puis, il se reposa et pria
Allah exalté. Les deux filles allèrent raconter à leur père qui demande à voir Moussa, paix sur lui, et lui récompenser.
Un peu plus tard, une des deux femmes revint voir Moussa, paix sur lui. Avec modestie et timidité, elle dit à Moussa, paix sur lui : « Mon père aimerait vous récompenser pour votre gentillesse et il vous invite donc chez nous. »  Moussa, paix sur lui, se leva et la suivit jusque chez son père. Une fois sur place, il s’installa avec le vieil homme et lui raconta son histoire.   Ce dernier apaisa ses craintes et lui confirma qu’il avait bel et bien traversé la frontière égyptienne; il se trouvait maintenant à Madyan et à l’abri des autorités qui étaient à ses trousses.

 « L’une des deux femmes revint alors à pas timides vers lui et lui dit : « Mon père t’appelle auprès de lui; il aimerait te récompenser pour avoir abreuvé (les bêtes) pour nous. »  Moïse se rendit auprès du vieillard et lui raconta (toute) son histoire.  Le vieillard lui dit : « Tu n’as plus rien à craindre; te voilà délivré de ce peuple injuste. » (Sourate 28, verset 25)

Après que Moussa, paix sur lui, eût été invité à rester en compagnie de la famille, une des filles demanda à parler à son père en privé et elle lui suggéra alors d’embaucher Moïse. Lorsque son père lui demanda pourquoi, elle lui répondit qu’il était physiquement fort et digne de confiance. (N.B : L’islam nous apprend qu’un bon employé est celui qui remplit deux conditions : la compétence et le fait d’être digne de confiance.)

Le vieil homme décida donc d’offrir à Moussa, paix sur lui, la sécurité et le confort de sa propre famille et il lui proposa une de ses filles en mariage à une condition : qu’il travaille pour lui (le père) pour une période de huit ans, ou de dix ans si Moussa, paix sur lui, acceptait de rester deux années de plus. Moussa, paix sur lui, était un étranger dans une contrée étrangère. Il se sentait seul et à bout de forces, mais Dieu exalté avait entendu son invocation et lui avait apporté soutien, sécurité et confort d’une source qu’il n’aurait jamais soupçonnée.

 « Alors l’une des deux femmes dit : « Ô mon père!  Engage-le [à ton service]!  Car le meilleur (homme) que tu puisses engager est celui qui est fort et digne de confiance. »  Il dit : « Je voudrais te marier à l’une de mes deux filles que voici, à condition que tu travailles à mon service pour une durée équivalente à huit pèlerinages.  Si tu veux en prolonger le délai jusqu’à dix, ce sera de ton propre gré, car je ne veux rien t’imposer d’excessif.  Si Dieu le veut, tu trouveras en moi un homme de bien. »  Moïse répondit : « Voilà qui est convenu entre nous.  Quel que soit celui des deux termes que j’accomplirai, qu’il n’y ait aucune injustice contre moi.  Et Dieu est garant de ce que nous disons. » (Coran 28:26-28)

Moussa, paix sur lui, épousa l’une des deux filles qu’il avait aidées au point d’eau et passa les dix années suivantes à travailler avec son père et à élever sa propre famille.

9. Moussa, Paix sur lui, et le bâton miraculeux   à suivre 

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