QU'EN EST-IL DE CELUI QUI MEURT ENDETTÉ
Qu’en est-il de celui qui meurt endetté ?
D’après Salama Ibn Al Akwa’ (radhiAllahu’anhu), on a apporté un mort au Prophète (salla Allahou alayhi wa salam) pour qu’il prie sur lui alors il a dit :
“Avait-il une dette ?” Ils ont dit : “Non”. Alors le Prophète (salla Allahou alayhi wa salam) a prié sur lui. Puis on a apporté un autre mort, il a dit : “Avait-il une dette ?” Ils ont dit : “Oui”. Alors le Prophète (salla Allahou alayhi wa salam) a dit : “Priez sur votre compagnon”.
Abou Qatada (radhiAllahu’anhu), a dit : “Je m’occupe de sa dette ô Messager d’Allah !” Alors le Prophète (salla Allahou alayhi wa salam) pria sur lui. (Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2295)
Il est rapporté dans les recueils de hadiths que le Prophète (radhiAllahu’anhu), a dit :
L’âme du croyant reste suspendue entre la damnation et le salut jusqu’à ce qu’il acquitte sa dette. [(At-Tirmidhî : hasan), (As-Suyutî : sahîh)]
L’âme du croyant est détenue jusqu’à ce que sa dette soit acquittée.
Ce hadith incite les héritiers du défunt à régler sa dette, s’ils le peuvent, et les informe que son salut dépend du remboursement de la dette.
Certains oulémas ont indiqué que ce hadith concerne celui qui a légué de l’argent. Quant à celui qui n’a pas laissé d’argent, il n’est pas concerné par ce hadith, car Allah, le Très Haut, dit (sens du verset) :
Allah n’impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité. (Sourate 2 - verset 286).
D’après eux, ce hadith ne le concerne pas d’autant plus s’il s’est endetté en étant déterminé à rembourser cette dette, sans négligence de sa part jusqu’à son décès.
Le Prophète (salla Allahou alayhi wa salam) a dit :
Quiconque prend de l’argent aux gens en étant déterminé à rembourser sa dette, Allah l’aidera à la rembourser et quiconque le prend dans le dessein de ne pas le rendre, Allah le punira. (Boukhari)
Ainsi, si le défunt possédait des biens, il faudra qu’ils soient utilisés pour rembourser sa dette. S’il ne disposait pas d’argent et que ses héritiers remboursent sa dette, cela sera un acte de bienfaisance et de charité de leur part pour lequel ils seront largement récompensés par Allah. Si aucune de ces solutions n’est disponible, nous espérons qu’il fera partie du hadith de Boukhari précédemment mentionné.
Et Allah sait mieux.
D’après Salama Ibn Al Akwa’ (radhiAllahu’anhu), on a apporté un mort au Prophète (salla Allahou alayhi wa salam) pour qu’il prie sur lui alors il a dit :
“Avait-il une dette ?” Ils ont dit : “Non”. Alors le Prophète (salla Allahou alayhi wa salam) a prié sur lui. Puis on a apporté un autre mort, il a dit : “Avait-il une dette ?” Ils ont dit : “Oui”. Alors le Prophète (salla Allahou alayhi wa salam) a dit : “Priez sur votre compagnon”.
Abou Qatada (radhiAllahu’anhu), a dit : “Je m’occupe de sa dette ô Messager d’Allah !” Alors le Prophète (salla Allahou alayhi wa salam) pria sur lui. (Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2295)
Il est rapporté dans les recueils de hadiths que le Prophète (radhiAllahu’anhu), a dit :
L’âme du croyant reste suspendue entre la damnation et le salut jusqu’à ce qu’il acquitte sa dette. [(At-Tirmidhî : hasan), (As-Suyutî : sahîh)]
L’âme du croyant est détenue jusqu’à ce que sa dette soit acquittée.
Ce hadith incite les héritiers du défunt à régler sa dette, s’ils le peuvent, et les informe que son salut dépend du remboursement de la dette.
Certains oulémas ont indiqué que ce hadith concerne celui qui a légué de l’argent. Quant à celui qui n’a pas laissé d’argent, il n’est pas concerné par ce hadith, car Allah, le Très Haut, dit (sens du verset) :
Allah n’impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité. (Sourate 2 - verset 286).
D’après eux, ce hadith ne le concerne pas d’autant plus s’il s’est endetté en étant déterminé à rembourser cette dette, sans négligence de sa part jusqu’à son décès.
Le Prophète (salla Allahou alayhi wa salam) a dit :
Quiconque prend de l’argent aux gens en étant déterminé à rembourser sa dette, Allah l’aidera à la rembourser et quiconque le prend dans le dessein de ne pas le rendre, Allah le punira. (Boukhari)
Ainsi, si le défunt possédait des biens, il faudra qu’ils soient utilisés pour rembourser sa dette. S’il ne disposait pas d’argent et que ses héritiers remboursent sa dette, cela sera un acte de bienfaisance et de charité de leur part pour lequel ils seront largement récompensés par Allah. Si aucune de ces solutions n’est disponible, nous espérons qu’il fera partie du hadith de Boukhari précédemment mentionné.
Et Allah sait mieux.
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